Carte dynamique et actualisée quotidiennement des risques pour tiques et puces (Cliquez sur l'image)
Les 3 principales familles de tiques
Les Ixodidés ; également dites "tiques dures" ; regroupent la plupart des tiques que l'on va retrouver sur les animaux, domestiques ou sauvages, et éventuellement sur l'Homme. Ils peuvent transmettre à l'occasion d'une piqûre la Borréliose de Lyme (principalement chez l'être humain, mais aussi chez le chien) et la piroplasmose
(chien). Près de 700 espèces de tiques dures ont été identifiées. Toutes sont hématophages, mais seulement quelques-unes sont importantes, et dangereuses pour nous en raison des maladies qu'elles sont en mesure de transmettre. 41 espèces ont été recensées en France (Guiguen et Degeilh, 2001), 11 ont une action
parasitaire connue pour l'homme, mais seulement 4 sortes de tiques nous intéressent plus particulièrement car elles sont responsables de la grande majorité des infections propagées.
- Ixodes ricinus (principal genre rencontré en Europe)
- Rhipicephalus sanguineus (la tique des chenils): très commune dans le Midi méditerranéen
- Dermacentor reticulatus : France (Prévalence élevée en Normandie, en Poitou Charente, en Limousin et dans le Centre) à l'exception des départements méditerranéens (Roman et Sicart, 1957)
- Dermacentor marginatus : Sud-Ouest, jusqu'à la Méditerranée et en Corse (Roman et Sicart, 1957)
- Nouvelles espèces de tiques et de Babésia (Bourdeaux 2007) :
- Ixodes hexagonus qui est largement présent en France semble être vecteur de Babesia annae (appelée aussi Theileria annae), décrite dans le Nord-Ouest de lEspagne, et responsable dune maladie très sévère avec un
taux de mortalité très élevé.
Les identifier n'est pas chose aisée et doit se faire à l'aide d'une loupe à fort grossissement qui permettra de mettre en évidence les caractères morphologiques.
Le rostre est un des caractères morphologiques le plus facile à étudier. Chaque espèce de tique ayant un rostre avec ses particularités en taille et forme.
Ixodes ricinus est longirostre : rostre terminal plus long que large.
Dermacentor est brévirostre : rostre terminal plus large que long. La base du rostre (capitulum) est rectangulaire.
(photos: Parasitologie ENV Lyon)
Nota : Cette particularité, brévirostre ou longirostre, influe sur la solidité de l'accrochage de la tique sur son hôte. Une tique longirostre (Ixodes ricinus) sera plus difficile à enlever qu'une tique brévirostre.
Les 3 sortes de tiques rencontrées en France :
Ixodes ricinus
- Mâle : 2,4 à 2,8 mm de longueur
- Femelle : 3 à 3,6 mm de longueur à jeun, jusquà 1,1 cm lorsqu'elle est gorgée de sang
- Longirostre : rostre terminal plus long que large
- Dépourvue dyeux
- C'est une tique télotrope : les immatures (larve et nymphe), vont se nourrir sur une grande variété d'espèces, petits mammifères et oiseaux, alors que les adultes sont très sélectifs et vont rechercher les grands mammifères.
Ixodes ricinus accepterait plus de 300 espèces d'hôtes.
- Elle est exophile : vivant dans le milieu extérieur (tiques sauvages)
- Très hygrophile, elle aime les sous-bois, lisières de forêt ou prairies humides.
Ixodes ricinus est un vecteur de la Borréliose de Lyme ainsi que de l'encéphalite à tique (TBE).
Ixodes ricinus |
Cette espèce vit à proximité du sol (litière et herbacées, parfois sur les basses branches d'arbres ou buissons) dans les prairies et dans les forêts, bois, haies, broussailles et zones boisées là où elle a pu être
transportée par des animaux tels que cervidés ou sangliers.
La présence de cette tique est surtout observée dans les forêts de feuillus à riche sous-bois, aux lisières de forêts et dans les chemins forestiers. On peut aussi parfois la trouver dans les jardins privés à lintérieur
des villes.
Pour survivre et se reproduire, les tiques ont besoin de conditions climatiques non desséchantes et danimaux hôtes sur lesquels se nourrir. Les tiques ne se mettent pas à laffût au-delà de 23°C. L'hygrométrie doit être supérieure
à 75%. Ces conditions apparaissent réunies dans le cas de pâtures où la végétation arborescente des abords peut à la fois aider à maintenir une atmosphère humide et à attirer des animaux hôtes. Les bois seraient
susceptibles de jouer le rôle de sources de tiques (la forêt serait le réservoir primaire de tiques) pour les pâtures via la circulation des animaux sauvages.
Ixodes ricinus, comme toutes les tiques se développe en passant par plusieurs stades. Elle doit se nourrir de sang. Les individus de chaque stade partent donc en quête d'une proie à parasiter. La quête se fait durant la belle saison, de mai à septembre
essentiellement avec des variations selon la latitude et l'altitude. Aux latitudes froides, la Finlande par exemple, l'activité d'Ixodes ricinus est limitée à la période estivale en juin et juillet. A l'opposé, la tique a aussi pris pieds en Afrique
du Nord. Son activité y est essentiellement hivernale.
Le suivi de cette espèce en Suisse (depuis 1996) a montré qu'elle est très sensible au climat et en particulier à la douceur des températures hivernales et aux températures nocturnes de la belle saison. Ainsi les tiques de l'ouest de la Suisse
escaladent les herbacées et entament leur quête de proie dès février si la température moyenne de janvier dépassait 4 °C, mais elles n'apparaissent qu'en mars si cette même température n'a pas dépassé 2 °C.
Au-delà d'une certaine altitude, 1200 à 1450 m, elles ne survivent pas. Tout comme dans les intérieurs des maisons où l'hygrométrie est faible : en dessous de 70%, la tique meurt très vite de desséchement.
Répartition géographique
Elle est largement distribuée en Europe. En Suisse - elle a été décrite jusqu'à une altitude de 1 450 m alors que, toujours dans le même pays, en 1972, Aeschlimann l'avait observée jusqu'à une altitude de 1200 m. Elle est peu
présente dans les zones sèches du pourtour méditerranéen et du Sud-est de la France. Dans la situation de l'Afrique du Nord, Ixodes ricinus a une activité exclusivement hivernale.
La limite daltitude au-delà de laquelle la tique nest plus présente dépend de la localisation : Ixodes ricinus ne se rencontre pas en Ecosse au-delà de 600 m (Elston et al., 2001), elle nest plus retrouvée en France au-delà de 1300-1500 m (ou peut-être 1700 m dans les Pyrénées, Pérez-Eid, 2007),
et en Italie, au-delà de 1300 m (Rizzoli et al., 2002).
En dehors des périodes dactivité, la tique reste à labri (sous un tas de feuilles mortes, par exemple).
Les densités de tiques peuvent être très variables. Les travaux réalisés par Chloé Boyard (Docteur en épidémiologie) sur les variations des populations d'Ixodes ricinus en Auvergne [1] montrent que la concentration de la tique
peut être multipliée par 20 si les conditions climatiques sont favorables pendant une dizaine de jours.
Il n'est pas rare de trouver plus de 400 tiques à l'are (nombre de nymphes par 100 m²):
Bretagne : 429 [4]
Forêt de Rennes : 238 [4]
Région Centre : 243 [4]
Meuse : 217 [4]
Alsace : 487 (mai 2005) [4]
Forêts du plateau suisse : plus de 300 tiques par are lors du pic printanier [2]
Ces chiffres doivent être appréciés en fonction des conditions environnementales qui régnaient au moment de la collecte.
Par exemple, l'étude réalisée par Danièle Postic et Guy Baranton (Institut Pasteur, Paris) [3] en Alsace révèle des densités de tiques nettement plus élevées au printemps 2004 par rapport à l'année précédente.
Les conditions climatiques peuvent l'expliquer:
- En 2003 (données météo-France) [5]:
De février à septembre 2003 (soit 8 mois), la sécheresse affecte l'ensemble de la France. La pluviométrie de février à septembre est partout déficitaire de 20 à 50% par rapport à la normale.
L'été 2003 est exceptionnellement chaud et marqué par la canicule qui a sévi durant la première quinzaine d'août. Cependant c'est le mois de juin, avec un écart de +4,7 °C par rapport à la normale 1971-2000, devant août
(+4,4°C) et juillet (+1,8°C), qui enregistre l'excédent le plus important.
Par contre, le froid est de mise en octobre, notamment dans le nord et le nord-est.
- En 2004 (données météo-France) [6]:
Les cumuls de précipitations relevés en 2004 sont assez proches des normales (calculées sur la période 1971-2000) sur la majorité du pays.
Si la moitié sud de la France connaît en avril des températures moyennes mensuelles assez proches des normales, elles sont par contre supérieures à celles-ci de 1 °C à 2 °C sur le tiers nord-est du pays.
Des conditions climatiques peu favorables aux tiques en 2003 qui ont, peut-être, différé leur cycle de développement dans l'attente de conditions meilleures. Lorsque les conditions environnementales sont défavorables, le cycle de la tique s'arrête
et elle entre en diapause (Belozerov et al., 2002). Le développement reprendra au printemps suivant.
Des conditions favorables aux tiques en ce printemps 2004 qui peuvent expliquer la forte augmentation de leur nombre par rapport à 2003.
Toutes les tiques ne sont pas porteuses de maladies.
Une étude a été menée en Alsace en 1990 pour rechercher la présence de Borrelia burgdorferi (Borréliose de Lyme) sur plus de 2 000 tiques récoltées dans différents massifs forestiers de la région. Cette étude
montrait un niveau dinfestation de 11 % chez les nymphes, de 7 % chez les adultes mâles (non infectants pour lhomme) et de 18 % chez les adultes femelles.
Les fréquences observées parmi les nymphes (11 %) en Alsace étaient sensiblement plus élevées que dans lOuest de la France (7 %) mais voisines de celles observées dans des régions proches de pays frontaliers comme lAllemagne
et la Suisse. [7]
Ixodes ricinus - de bas en haut: Nymphe, larves, adulte)
source: Office fédéral suisse de la santé publique OFSP |
Outre le principal genre rencontré en Europe, Ixodes ricinus, 2 autres genres de tiques concernent nos chiens :
Rhipicephalus sanguineus : [8]
- Mâle : 2 à 3 mm de longueur
- Femelle : 3 à 4 mm de longueur à jeun, jusquà 1 cm lorsqu'elle est gorgée de sang
- Brévirostre : rostre terminal court
- Possède des yeux
- C'est une tique monotrope : A leur trois stades de développement (larve, nymphe et adulte), ces tiques parasitent toujours la même espèce dhôte : le chien.
- Elle est endophile : vivant dans les habitations (par opposition à exophile pour les tiques vivant exclusivement dans la nature).
- Rhipicephalus sanguineus est surnommée "la tique des chenils" parce qu'elle est trouvée à proximité, ou à l'intérieur de chenils et lieux d'habitation.
- Tique xérophile : Qui vit dans des milieux très pauvres en eau.
- Originaire des régions subdésertiques, une souche sest adaptée au chien. En France, sa distribution est seulement méditerranéenne et sud-ouest de la France. Cette espèce a une activité maximale à une température
de 24°C, elle est donc adaptée aux températures chaudes ce qui explique sa répartition géographique. Cette tique a donc une activité ininterrompue durant lannée avec un cycle qui touche uniquement le chien.
- Vecteur considérable dagents pathogènes :
L'Ehrlichiose canine (Ehrlichia canis),
L'Hépatozoonose (Hepatozoon canis),
La Piroplasmose (Babesia canis vogeli),
L'Hémobartonellose canine (Haemobartonella canis),
La filariose péritonéale (Dipetalonema grassii),
La fièvre boutonneuse méditerranéenne (Rickettsia conori),
Et la fièvre du Queensland (Coxiella burnetii).
Concernant la piroplasmose transmise par Rhipicephalus sanguineus :
Cette tique véhicule Babesia canis vogeli, responsable dune babésiose faiblement pathogène chez le chien (Bourdeau 2007)
Rhipicephalus sanguineus |
Les formes immatures ressemblent à des plombs de chasse (2 à 3 mm). Dans le sud de la France, on peut en rencontrer des milliers le long des murs ou sur les animaux. Les adultes préfèrent les mammifères herbivores et carnivores. Véritable tique domestique, Rhipicephalus sanguineus trouve refuge à lextérieur des habitations
sur les façades, dans les alvéoles des murs crépis, dans les embrasures des portes et volets, dans les murets de pierre. Elle est également observée à lintérieur des habitations dans les tapis et moquettes, les fissures du plancher et le panier du chien. Les chenils apparaissent comme un lieu privilégié pour le
développement de Rhipicephalus sanguineus et sont entre autre perpétuellement réensemencés par des chiens parasités, d'où son surnom de "tique des chenils". [10]
Dermacentor (D reticulatus et D marginatus) :
- Mâle : 2 à 3 mm de longueur,
- Femelle : 3 à 4 mm de longueur à jeun, jusquà 1 cm lorsqu'elle est gorgée de sang,
- Tiques exophiles (tiques vivant exclusivement dans la nature),
- Présence dyeux,
- C'est une tique ditrope : 3 hôtes de 2 espèces différentes,
- Tique sauvage, secondairement habituée au milieu urbain,
- Présente partout, sauf dans les zones de montagne et les régions méditerranéennes à climat chaud (tique hygrophile : organisme qui aime l'humidité),
- Elle et est brévirostre : rostre terminal plus large que long,
- Transmet la piroplasmose (Babesia canis canis qui est moyennement pathogène).
Dermacentor reticulatus
|
Dermacentor reticulatus connaît une aire de distribution plus septentrionale que D marginatus, couvrant la partie médiane du continent européen, depuis le sud-ouest de la Grande-Bretagne jusqu'en Asie centrale, incluant la France, l'Allemagne, la Suisse, l'Autriche,
la Pologne, la Tchéquie, la Hongrie et la Russie.
Dans les pays méditerranéens, elle se cantonne à des zones plus fraîches (côte atlantique de l'Espagne).
En France, sa distribution ne descend pas en dessous de Montélimar (Elfassy, 1993) et ne franchit pas l'altitude de 800m dans les Alpes.
Dermacentor reticulatus est active jusqu'à 0°C et a une activité maximale à une température de 18°C, elle est donc adaptée aux températures tempérées, ce qui explique sa répartition géographique et sa période
dactivité (actif pendant une grande partie de lannée avec un arrêt pendant les mois les plus chauds).
Dermacentor marginatus est surtout retrouvée sur le pourtour méditerranéen.
A noter :
Une tique peut survivre plusieurs jours en immersion totale grâce à un tamis de poils hydrophobiques qui emprisonnent une mince couche d'air autour de leur système respiratoire (Travaux menés par Schmidt-Nielsen 1997). Dermacentor variabilis peut ainsi survivre 3 semaines en immersion.
Considérations morphologiques
Plus le rostre est long, mieux la tique est fixée. Ainsi des tiques brévirostres telles que Rhipicephalus ou Dermacentor s'ôtent facilement de la peau, n'y laissant que leur manchon hyalin, alors que des tiques longirostres telles qu'Ixodes et Amblyomma
sont si bien fixées qu'une traction directe leur arrache souvent le rostre, lequel peut causer un abcès ou une infection. Il faut les faire tourner avant de les extraire pour disloquer le cément (ce qui ne suffit pas toujours) ou, mieux, utiliser un instrument
spécialisé.
La tique est faite dun corps ovoïde à lintérieur duquel on trouve les organes reproducteurs et de survie tel que les glandes salivaires, les intestins, le coeur. Un rostre (équivalent de la tête) permet à la tique de percer la peau
de son hôte et de sy fixer jusquà la fin de son repas de sang. Cette dernière partie est formée de deux pièces (Gern, 2004), les chélicères qui vont pouvoir grâce aux petits couteaux fixés à leurs extrémités
cisailler la peau et ainsi ouvrir le chemin à lhypostome.
L hypostome permet à la tique de percer la peau en profondeur afin quelle puisse rester dans la peau grâce aux petites dents qui le recouvrent. Ce sont ces petites dents qui rendent difficile lextraction de la tique de la peau. Les chélicères
et lhypostome forment un canal au travers duquel le sang pourra être ingéré. Cest par là aussi que la salive de la tique sera injectée. Elle contient diverses substances empêchant la coagulation du sang et rendant la piqûre
de la tique indolore.
La tique se fixe alors à laide de ses chélicères, avant de sécréter une salive qui pré-digère les tissus de lhôte. Ensuite, son hypostome pénètre dans les tissus, le rostre est alors fixé. Cette fixation est renforcée par un cément, produit par une salive spéciale
secrétée par la tique. On parle de morsure de tique. Le repas sanguin sensuit. Il est facilité par linjection dune salive aux propriétés anticoagulantes. On observe deux phases :
Tout d'abord un gorgement lent pendant 4 ou 5 jours, puis un gorgement rapide en fin de repas. Après avoir absorbé du sang, la tique concentre celui-ci et rejette dans lhôte de la salive et des déchets métaboliques. Cest à cette occasion que la tique peut aussi injecter des agents pathogènes (protozoaires, bactéries,
virus). La phase de gorgement rapide, qui ne dure souvent que 24 heures, correspond à une période pendant laquelle les régurgitations par sécrétion salivaire sont les plus importantes. Le Pr Bourdeau (1993) a montré que c'est à la fin de la phase de gorgement rapide que la majeure partie des agents pathogènes est le plus souvent
inoculée. [11] C'est notamment le cas pour Babesia canis, responsable de la piroplasmose.
Lors du repas sanguin, larves et nymphes ne prélèvent que peu de sang, tandis que la tique femelle peut doubler de longueur et décupler son poids. La buvée sanguine peut durer de trois à quinze jours. La tique, à chacun de ses stades de développement, neffectue quun seul et unique repas sanguin. Si les mâles du genre
Ixodes ne se nourrissent pas, des mâles dautres genres prennent des repas sanguins plus courts, et peuvent se nourrir plusieurs fois. Après le repas sanguin, la tique excrète une autre salive particulière, qui va affaiblir le cément et permettre à lacarien de quitter son hôte.
La fécondation seffectue le plus souvent sur lhôte, et rarement au sol. Si cest une tique mâle, il ne va pas effectuer de repas sanguin. Si cest une femelle, elle se fixe sur lhôte pour le dernier repas sanguin. Une fois gorgée, elle se laisse tomber au sol, puis recherche un lieu sombre et abrité pour pondre. La
ponte intervient après une semaine de repos, et dure plusieurs semaines, jusquà ce que mort sensuive pour la femelle. Les oeufs, au nombre de 500 à 7000, sont protégés par une cire imperméable, et restent agglutinés.
Les pièces buccales [12] sont constituées du rostre ou hypostome (dentée), des 2 chélicères et des 2 pédipalpes. Les pédipalpes ont une fonction tactile, ils permettent à la tique de choisir le lieu de la piqûre. Les chélicères, terminées par des crochets, pénètrent dans le derme
tels des harpons, puis par rétraction musculaire, aident la tique à enfoncer son hypostome profondément dans la peau. Les nombreuses épines rétrogrades de l'hypostome aident à son maintien. La longueur du rostre permet de diviser les tiques en brévirostres et longirostres. La tique enfonce toujours son rostre obliquement car elle est
incapable de le couder.
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