La propreté
|
Texte Docteur Vétérinaire Muriel
Alnot |
(Aniwa.com) |
Texte ajouté le 24-03-2002 |
|
Pour un être humain, la propreté chez le
chien consiste à ce que ce dernier ne fasse pas ses besoins dans la maison
de ses maîtres. Pour un chien, la propreté consiste simplement à ne pas
faire à l'endroit où il dort…
Par conséquent, l’extension de cette règle à la totalité de l’habitation
résulte pour le chien d’un apprentissage dû à sa cohabitation avec l’homme.
Il s’agit d’une fonction indispensable à la cohabitation homme-chien.
Il faut savoir que le chien ne sera propre, en ce qui concerne son lieu
de couchage, que vers 2 mois. C’est à ce moment-là que vous allez commencer
l’apprentissage de la propreté, pour étendre cette zone au reste de l’habitation,
sachant que la réussite ne sera pas totale avant le 4e mois.
Aussi, soyez patient avec votre chiot !
Comment réaliser l’apprentissage ?
Pour réaliser l’apprentissage de la propreté de façon adéquate, habituez
le chiot à faire ses besoins à l’extérieur dès le début. Les stades papier
journal près de la porte, ou serpillière dans la salle de bain " au
cas où ", sont à proscrire ! Vous ne feriez que ralentir et
compliquer cet apprentissage.
A ce sujet, on entend souvent dire qu’il faut éviter de sortir un chien
avant que l’ensemble de ses vaccins ait été réalisé, en raison des risques
infectieux que cela représente. Or, il est à peu près inutile d’essayer
de le préserver de cette façon, car aucun environnement n’est totalement
stérile. Vous-même, en rentrant de l’extérieur, allez lui ramener des
agents infectieux sous vos chaussures, sur vos mains, etc.
Cependant, par mesure de précaution, évitez les endroits déjà souillés
par d’autres chiens. Avant ses trois mois, choisissez des surfaces propres
et meubles pour l’inciter à faire ses besoins.
Sortez votre chiot souvent, de préférence après un repas ou un cycle de
sommeil. Dans un premier temps vous limiterez vos absences à de courts
instants, car à cet âge, le chiot ne peut pas se retenir longtemps. Puis
vous augmenterez progressivement leur durée.
Une fois dehors, vous devez rester avec lui pour le sécuriser pendant
qu’il fait, et le féliciter chaleureusement quand il a fait.
Il est plus efficace d’utiliser la récompense quand le chien a bien fait,
plutôt que la punition.
Quand arrive l’accident !
Il faut distinguer deux cas de figure :
Si votre chiot fait devant vous :
Il ne faut pas le punir quand il a fini d’uriner. Vous devez seulement
le réprimander au moment où il s’accroupit, avant d’uriner, pour inhiber
le début du comportement et non la fin de celui-ci.
Prenez-le doucement par la peau du cou en disant " non " fermement
et emmenez-le ensuite finir dehors ce qu’il a commencé, restez à côté
de lui et félicitez-le chaleureusement.
Si le chiot fait quand vous n’êtes pas là :
Il ne sert à rien de le punir après coup, car celui-ci ne fera plus
le lien entre la punition et les souillures. En outre, cela peut être
pour lui la source de troubles anxieux ultérieurs. Et il ne sert à rien
de mettre le nez du chiot dans ses déjections, cela ne correspond pas
à une punition pour lui.
Nettoyez en dehors de la vue du chiot, car pour lui, un maître accroupi
signifie un maître en position d’appel au jeu. Ce n’est pas votre but
à ce moment-là !
Proscrivez aussi l’emploi de produits ammoniaqués qui matérialisent les
endroits de déjections et les transforment en " cible olfactive "
pour le chiot.
Dehors
Il faut éviter de laisser le chiot à l’extérieur tant qu’il n’a pas fait.
Si vous n’obtenez rien, rentrez votre chiot et faites une nouvelle tentative
par la suite.
Enfin, évitez d’associer " obtention des besoins " et " fin
de la promenade ", sous peine de voir à terme le chien se retenir
pour prolonger celle-ci !
Textes proposés par le site internet Aniwa.com
|